Développeur : Softmax
Éditeur : Banpresto
Date de sortie : 25 mai 2006
Mais qu’en est-il vraiment ? Eh bien, Magna Carta s’en sort assez bien, malgré quelques petites pierres d’achoppement. Tout d’abord, il s’agit d’un portage fidèle, avec certaines améliorations mineures de gameplay, dont la possibilité de sauvegarder n’importe quand. Et croyez-moi, cela facilite largement le jeu. Les modes d’exploration ont également été améliorés. Ensuite, un système de « galerie » a été ajouté pour profiter de 116 illustrations, dont les mythiques artworks de Hyung-Tae Kim. Ajoutons à cela la possibilité de changer les coloris des habits des héros et une prise en charge du format 16/9. Ah, oui, les voix sont en japonais (forcément…), et cela fait beaucoup de bien. Très franchement, les doublages anglais des versions occidentales PS2 étaient royalement agaçants.
Malheureusement, tout comme son pendant PS2, Magna Carta Portable a de forts soucis de chargements. Ils sont – si c’est possible – encore plus loooooongs que sur PS2, et cela nuit très fortement au confort de jeu. Je parle de sept à huit secondes avant de lancer un combat, plus deux à trois secondes pendant les affrontements… à chaque attaque amie ou ennemie ! Une purge, que les fans de l’opus PS2 pourront pardonner, mais pas du tout les nouveaux arrivants.
Graphiquement très beau, même en 2006 (le jeu PS2 date de 2004), Magna Carta est une forte réussite sur PSP. Les ajouts sont utiles, et le jeu reste jouable malgré les – nombreux - chargements. Le vrai souci, c’est qu’il avait été prévu en occident (il était même paru sur les listes PEGI), et qu’il fut finalement perdu dans les limbes du jeu vidéo disparu…